Transhumance
Début juin, le moment est venu de mener les brebis en estive.
8h00, Didier rassemble les participants, leur donnant les règles à observer, ainsi que les dernières instructions.
9h00, départ, accompagné de son chien fidèle, Didier, sonne le départ, et notre petit monde s'élance, calmement au rythme des brebis vers les sommets, guettant le moindre faux pas de chaque bête.
Milieu de matinée, le groupe s'arrête, près d'une source, un peu de repos pour le troupeau, et un bon casse-croûte pour nos bergers en herbe.
En chemin, Didier, qui est aussi accompagnateur en montagne, vous fera découvrir, ici un gypaète barbu, là un lupin, plus loin le safran, tout en guettant la moindre faiblesse de ses accompagnant ou de ses bêtes.
Les brebis en transhumance.
Fin de matinée, les estomacs commencent à crier famine, on pose les sacs, on stoppe le troupeau et chacun peu goûter un repas bien mérité, à côté, quelques vaches paissent librement, mais le chemin est encore long vers le cayolar (bergerie d'altitude).
Après un bon café, on rassemble les bêtes et le groupe reprend le chemin des estives.
Fin d'après midi, on y est, nous voici au cayolar, à 1400 mètres d'altitude, ici l'air est plus frais. Chacun s'installe autour de la table, une fois les brebis dans le pacage, les saucissons sortent des sacs, là un café se prépare, tout le monde souffle. La journée a été bien remplie et chacun repartira la tête pleine de souvenirs.
Nuit au cayolar, demain matin, après une rapide toilette dans le ruisseau, il faudra redescendre et retrouver la ferme.